Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)

Publié le par René

Bonjour à tous,

Les Haras Nationaux, cette grande institution, chaque région possède son Haras, mais, connaissez-vous les origines des Haras ? 

Je souhaite vous communiquer mon résultat après trois mois de travail. Afin de rendre chaque événement dans son contexte, je vous présente, par quelques faits historiques, la naissance des Haras Nationaux !  De plus, il faut aussi que je précise comment est venue cette envie d'écrire sur ce sujet. Pour toutes ces raisons, j'ai ciblé trois chapitres en trois articles :

  • 1er Article : Chapitre 1 : Présentation générale, mon introduction, mes remerciements...
  • 1a) Introduction
  • 1b) Remerciements
  • 1c) Les Haras au fil des siècles
  • 1d) Les races chevalines de France
  • 2ème article : Chapitre 2 : La vie des Haras
  • 2a) Les missions d’un Haras
  • 2b) Les métiers 
  • 2ème article : Chapitre 3 : La tenue de parade des agents, et historique du monogramme des Haras Nationaux :
  • 3a) La tenue de parade 
  • 3b) Historique du monogramme des HARAS
  • 3c) Conclusion
  • 3ème article : les photos d'un passionné

Je vous souhaite bonne lecture

Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)

1a) Introduction :

Au mois de Juillet 2014, au Haras de Cluny, j’ai assisté à un spectacle équestre, en ouverture, c’était la ‘vitrine’ du savoir-faire selon une chorégraphie orchestrée par des professionnels, je devrais dire par des «passionnés».

Admiratif, subjugué, impressionné, j’ai encore les images qui trottent dans ma tête, dressage, conduite d’attelage, et aussi les différents déplacements du cheval (latéral et appuyer) ou bien encore, mener un cheval de trait en grandes guides

simulant les gestes de labour…Ce sont toutes ces activités et les origines des Haras Nationaux qui motivent cet article, et méritent d’être partagées.

Ce texte n’a de sens que de mettre à l’honneur cette institution et surtout le travail des agents des Haras Nationaux !

Je vous présente mes excuses, mais cet article, ne peut être qu’un résumé. Effectivement, il me semble plus judicieux de faire un ‘arrêt sur image’ sur quelques périodes, que de vouloir dérouler un film complet. Cela n’empêche de relater très succinctement l’histoire à travers les siècles, par quelques dates, et événements importants.

La principale raison de ce choix est l’évolution des besoins militaires, des métiers, des uniformes, du contexte économique et politique aussi, du progrès également, ce sont des situations vécues durant des périodes troubles de notre histoire de France.

L’objectif de cet écrit, et aussi de retracer les origines des Haras Nationaux. La naissance des premiers Haras Royaux, comme nous montre l’histoire, toujours dans une conjoncture économique fragile. Il ne faut pas oublier, à cette époque le territoire français était défini par des alliances ‘politiques’ (militaires et religieuses), plongé dans des conflits successifs (le besoin en chevaux était supérieur à la ressource !), affaiblissant l’économie, appauvrissant le peuple.

Je vous suggère une petite visite sur le site officiel des Haras Nationaux

 

Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)

1b) Remerciements

Vouloir aborder un sujet sur les Haras Nationaux, est un véritable challenge, cela représente des recherches précises sur internet, des autorisations spécifiques, c'est aussi, et avant tout une véritable aventure humaine avec des contacts formidables. Pour ces raisons, amies lectrices, amis lecteurs, les deux articles qui traitent ce sujet possèdent la mention "tous droits réservés pour les textes et photos"

Effectivement chaque photo à fait l'objet d'une demande d'autorisation précise,  (ifce : Doaré S., Launay L., Grison A.C.) (Olivier Macé) (De la Fosse David Y.)(clunisois.Fr) (Jean Chevret)

  • Mes articles sur les Haras Nationaux, sont le résultat d'un travail en commun de plusieurs mois, mais je veux adresser tous mes remerciements les plus sincères à chaque personne pour leur collaboration à mes recherches et à l'élaboration de mes écrits. Merci à vous tous !

  • Je tiens à remercier, La Direction du Haras de Cluny, ainsi que le service culturel du Haras de Cluny, pour ses précieux conseils.
  • Je tiens à féliciter pour sa participation active le service Délégations, Communication et Relations Presse  du Haras national du Pin.
  •  Je veux, également mettre à l’honneur et remercier Madame la Directrice du Haras de Hennebont.
  • Je n’oublie pas Monsieur Tanneguy de Sainte Marie, pour son savoir, son aide.
  • Respect et reconnaissance du travail en étroite collaboration avec la Direction de la communication de l'ifce
  • Je souhaite, également adresser toute ma sympathie  au blog  www.clunisois.fr
  • Cet écrit a pour référence principale littéraire « LES HARAS NATIONAUX », encyclopédie de Monsieur Gérard GUILLOTEL. 

MERCI ET BRAVO !

Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)

1c) Les Haras Nationaux au fil des siècles :

L'origine du terme haras est mal éclaircie. Sa première attestation dans un texte en français remonte aux alentours de 1160 sous la forme haraz au sens de « troupe d'étalons et de juments réunis dans un lieu en vue de la reproduction ». Le texte dans lequel ce mot apparaît est le Roman d’Enéas, dont on ne connaît ni l'auteur, ni la provenance. (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Haras)

De tout temps, le cheval accompagne la vie des hommes. Je vous présente une vue très résumée des évènements structurant, durant des siècles cette grandiose institution : Les Haras Nationaux.

Mais attention, il est nécessaire de conserver à l’esprit qu’à chaque époque le ‘dirigeant’ était confronté à des priorités imprévues (notamment les conflits militaires) ce qui complique considérablement la volonté et les moyens de mener à bien des projets !

  • Je remonte le temps, pour commencer en mai 52, César, en guerre avec la Gaule transalpine, ses quatre légions et sa cavalerie furent vaincues par la cavalerie gauloise conduite par Vercingétorix !
  • Au II siècle, l’historien grec Arrien, mentionne dans sa dissertation à propos de la chasse : le gaulois s’adonne à la chasse et course à cheval le cerf et le lièvre. Il élève des chevaux ou en importe à grand frais de l’étranger. Les chariots gaulois sont parmi les plus élaborés des véhicules utilisés aux premiers siècles !

 

Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)
Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)
  • Fait marquant période mérovingienne du V au X siècle : l’ancienne Gaule est passée de l’économie ouverte de l’Antiquité à une économie fermée de type domanial. Ce passage est important est fait suite à des invasions successives et des scissions territoriales. Les rois mérovingiens doivent tirer leurs ressources de domaines leur appartenant en propre ou annexés. Les terres sont soumises au fisc royal, là, où l’on pratiquait l’élevage de cheval, l’obligation de pourvoir à la remonte royale, ce sont les premiers Haras Royaux.
  • Ce changement de société dans les dernières années du XI siècle, fait également évoluer la chevalerie, par des comportements courtois et codifiés de son inséparable compagnon : Le cheval ! Ceux-ci se distinguent par le DESTRIER, qui est la monture de bataille. Le PALEFROI réservé pour le cheval de parade ou de chasse. Le ROUSSIN cheval de route et le SOMMIER qui désigne le cheval de bât. Pour obtenir la ‘fonction’ du chevalier, il fallait que l’écuyer assume le service de l’écurie, dresser les jeunes chevaux par des exercices guerriers et sportifs. Ces règles de l’équitation féodales furent regroupées sous l’étiquette de « tournois ».
Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)
  • Au XI siècle, les monastères sont les fournisseurs principaux de chevaux par rapports aux haras seigneuriaux. Cette période est également marquée par la création de deux ordres : militaire et religieux. C’est le début des croisades : La première en 1097, est couronnée par la prise de Jérusalem en 1099. Ces mouvements vers le Moyen-Orient, entraîne un commerce avec des races de chevaux méridionales (Italie et en Asie Mineure).
  • Au XII siècle, l'abbaye de Cluny, fondée en 910 par Guillaume le Pieux, réédifiée en 1089, achevée en 1131 est le chef-d’œuvre de l’art roman et  le siège d’un véritable empire monastique (Longueur de l'église 187 m, 30 m de haut...). Pierre le Vénérable huitième Abbé (1122-1156) incarne la grandeur de ce haut-lieu de chrétienté (son tombeau est dans l'enceinte du Haras, qui était auparavant l'emplacement de la nef de l'église, à remarquer il y a également les tombeaux de Pons de Melgueil et de Hugues V d'Anjou...). Durant la période de la révolution, en 1798, le domaine de l'abbaye est vendu en plusieurs lots, voir même sert de carrière de pierres ! Aujourd'hui, à l'emplacement de l'église, il y a le Haras National et une école des Arts et Métiers.
  • Le XIII siècle, le cheptel équin est en accroissement, en "monture de guerre", mais aussi pour l'agriculture. C’est également une révolution technique par l’emploi du collier d’épaules remplaçant celui de gorge, permettant ainsi l’attelage en file, et c'est aussi l'usage du palonnier et de la ferrure. Sans oublier la culture d’une nouvelle céréale l’Avoine, mélangée à celle du blé et de l’orge, c’est une meilleure alimentation pour le cheval.
  • En 1407 la France est en guerre civile, suite au meurtre du frère du roi, Louis d’Orléans,  divisée en deux parties les Armagnacs et les Bourguignons. En 1415 il y a le désastre d’Azincourt qui marque les défaites de la cavalerie française. Le 08 mai 1429, c’est la libération d’Orléans par Jeanne d’Arc. Tous ces événements avec la fin de la guerre de cent ans (1444) ont mis à mal tous les dépôts d'étalons existants, pour revenir à une situation ‘acceptable’ il faudra encore attendre plusieurs années.
  • À la Renaissance, les guerres italiennes, puis les guerres de religion poursuivent la décimation du cheptel, la France est fragilisée... Alors que l’Angleterre, avec les efforts des particuliers, et le développement des élevages pour les courses sont favorisés par le pouvoir royal, c’est l’éclosion de la race du pur-sang Anglais.
Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)
  • C'est Jean-Baptiste Colbert, nommé en 1661 Intendant des Finances, sous Louis XIV qui instaure en 1665 une des plus anciennes administrations françaises, les Haras Royaux ! Il veut remédier à l'élevage de chevaux, et éviter les achats à l’étranger. Colbert organise l’étalonnage public, afin d’assurer la remonte des régiments du roi.

Il instaure des fonctions spécifiques : Inspecteur général, Intendant, commissaire-inspecteur et le Garde-étalons. Les étalons achetés par l’Etat sont mis en dépôt chez des particuliers. C'est aussi la répartition sur tout le territoire d’étalons royaux, l’approbation des étalons privés et la création des jumenteries.

  • En août 1683, Colbert s’éteint. Depuis 1676 il avait confié les Haras à son fils aîné Seignelay, mais rien ne se décidait sans sa consultation. Suite à des guerres successives et malgré les progrès les Haras, la ressource de ceux-ci ne suffit pas au besoin grandissant de la cavalerie…
  • De 1713 à 1714 trois traités mettent fin aux guerres. 
  • Le 20 mai1715 Louis XIV acquiert le domaine du Pin, par un échange de terrain avec Monsieur Béchamiel de Nointel. La construction du Haras est réalisée, sur des plans de Robert de Cotte (premier architecte du roi), les travaux sont conduits par Pierre Le Mousseux. Le 1 septembre 1715 Louis XIV s’éteint dans son Versailles. Louis XV ne change en rien la politique des Haras, cette administration était enfin entrée dans l’histoire !
  • En 1717, la mission des Haras royaux est précisée par le règlement des Haras, et impose l’amélioration de chaque race régionale par ses propres reproducteurs. L’administration générale des haras comprend des écoles d’équitation, des écoles vétérinaires(1764), des dépôts régionaux, et des Haras royaux à Montfort-l’Amaury (Yvelines), qui déménagera au Haras du Pin (Orne) créé en 1715. Celui de Pompadour (Corrèze) fondé en 1761, et le Haras de Rosières (Lorraine) institué en 1764. Ils constituent les Haras du royaume. Les étalons sont marqués d’un “ L ” surmonté d’une couronne.
  • A remarquer, 1764, création de la première école vétérinaire à Lyon, en 1765, création de la seconde école à Maisons-Alfort. Il y a eu des étalons impériaux…
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  • 1789  la Révolution, et les périodes de la petite et de la grande terreur (1789 au 28 juillet 1794 avec la chute de Robespierre) Les Haras Royaux sont supprimés en 1790 lors de la Révolution Française, le décret abolit l'institution des haras, symbole de privilèges, et supprime toute la réglementation concernant l’élevage des chevaux.

D'après mes recherches, j'ai cherché la raison de cette décision, car pour moi, le besoin en chevaux était toujours d'actualité, en voici la cause très résumée : suite à des excès de pouvoir de la part des garde-étalons, les corruptions, et les abus ont rendu impopulaire l'institution ! 

Le 29 janvier 1790 c'est la suppression des Haras. D’un seul coup, toute la structure, tous les efforts réalisés depuis Louis XIV pour la prise en compte des critères en sélection sont réduit à néant. Vente des étalons, dons des poulinières aux nourriciers, toutes dépenses relatives aux Haras supprimées, etc.

L’impact direct de cette dissolution dans le domaine agricole est catastrophique économiquement. Effectivement durant la Révolution la France est toujours en guerre, les Haras supprimés c’est la réquisition des chevaux qui réapparaît. Ce recours, Colbert, en son temps, avait fait son possible pour épargner l’agriculture de cette ruine.

Par une économie affaiblie,  les révolutionnaires ont besoins, rapidement, de l'élevage du cheval, en premier besoin pour répondre aux conflits militaires et lutter contre la réquisition. Le  décret du 22 mars 1795 , c'est le retour d'une administration provisoire des Haras.

  • Le 1 er Empire : c’est le régime impérial de la France du 18 mai 1804, date de la proclamation de Napoléon Bonaparte Empereur des Français, jusqu'à sa première abdication le 14 avril 1814 (à Fontainebleau).
  • En 1806, Napoléon restaure l'institution de 6 haras avec jumenteries et la place sous la tutelle du ministère de l’intérieur. Le besoin des chevaux est une des priorités, mais n’empêche pas l’acquisition de chevaux à l’extérieur de la France. L’objectif est de recomposer les unités des chevaux légers pour les hussards et les lanciers, des chevaux lourds pour les dragons et les cuirassiers, ainsi que des chevaux de trait pour tirer les chariots d’approvisionnement et amener l’artillerie lourde sur les champs de bataille. Il favorise les races de pays alliés ou orientales (découvertes entre autres lors de la campagne d’Égypte) et affirme que les Haras impériaux auront pour mission de créer ou entretenir les races et aider les éleveurs.
  • Le décret impérial du 4 juillet 1806 rétablit les haras et les dépôts d’étalons. Le premier Haras concerné est Le Haras du Pin (voir 1715) !

 

Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)
  • La restauration (1814 – 1830) C’est le retour des Bourbons. Pas de changement important à la gestion des Haras de la part du nouveau gouvernement, faut préciser que le fonctionnement date de moins de dix ans.
  • En 1825, les Haras impériaux adoptent l’emblème de la tête de cheval de profil et de type arabisé. A noter retour du pur sang Anglais.
  • Le Pur Sang et l'Arabe d'origine étrangère, bien que l'Anglo-arabe, issu du croisement des deux, soit bien une création française, reconnue comme les deux précédents en 1833 par les Haras.
  • Le Second Empire (1852-1874) est le système constitutionnel et politique instaurés en France le 02 Décembre 1852, lorsque Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République française, devient Napoléon III, empereur des Français.

L’économie souffre, par des conflits successifs (exemple : guerre de Sécession des Etats-Unis qui dure depuis février 1861 (fin guerre civile américaine en 1865). Guerre du Mexique 1861-1867 avec la légendaire résistance d’un bataillon de la Légion dans la ‘hacienda de la Trinité’ près de Camerone le 30 avril 1863. Campagne d'Italie 1859...

  • En 1868 c’est un constat de la dégradation définitive de la situation des effectifs dans les dépôts d’étalons. Puis le conflit de 1870 éclate, avec les armées prussiennes. Le 1 septembre jour de la bataille de SEDAN, c’est la capitulation. Le 2 septembre c’est la reddition. Même si ce conflit est très court, je souligne qu'il a été très violent, notre armée inférieure en nombre, en armement a été décimée, la presqu'île d'Iges baptisée par la suite « camp de la misère » mérite le souvenir.
  • Le 29 mai 1874, Mac Mahon fait voter la loi organique des Haras, dite loi Bocher. Celle-ci établit son école, ses Haras nationaux, ses dépôts et ses stations de monte. Elle organise le corps des officiers, fixe le nombre d’étalons nationaux, les crédits destinés à encourager la production chevaline. Le fonctionnement est dirigé par des Inspecteurs (contrôleurs). Les divers établissements des dépôts d’étalons sont répartis sur le territoire français ce sont les « circonscriptions ». 

 

Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)
  • En 1881, lors de la création du ministère de l’Agriculture, les haras nationaux, qui dépendaient depuis 1870 du ministère du Commerce et de l’agriculture, passent sous la tutelle de ce nouveau ministère.
  • Les guerres de 1914-1918, et 1939-1945 c’est l’arrivée des taxis de la Marne, et des véhicules blindés. L'émergence de ces ‘engins’ au début de la Première guerre mondiale, impact directement sur le recul en besoin des chevaux de la cavalerie militaire. A la fin du second conflit, les Haras nationaux doivent répondre à des nouveaux besoins, le manque de matériel mécanique agricole nécessite le recours aux chevaux, c’est aussi l’évolution du sport équestre, des courses hippiques...
  • Depuis les années 1960, l’élevage est réorienté vers le loisir et la compétition. Les Haras nationaux gèrent les registres des races asines et chevalines présentes sur le sol français. Des sociétés hippiques prennent leur autonomie au fil des temps et quittent progressivement les sites des Haras Nationaux.
  • En 1982, le corps des officiers des Haras est dissous.
  • En 1999, la création de l’Etablissement Public Administratif « Les Haras nationaux », (les Haras dépendaient du ministère de l’agriculture depuis 1870). Cette création ouvre le troisième millénaire avec de nouveaux objectifs : promouvoir la filière équine en créant de la cohésion, de la valeur économique et culturelle. 
  • 2010 Fusion du Cadre Noir de Saumur avec les Haras Nationaux. L’Etat regroupe ces deux institutions historiques du cheval et de l’équitation pour créer l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation (IFCE). Expertise, prestige et haut niveau sont au cœur de l’histoire de cette institution publique au service de la filière équine. Je vous invite à consulter le lien suivant qui apporte le détail de l'histoire de ce regroupement.
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1d) Les races chevalines de France :

Les chevaux de trait avaient également un rôle important dans le domaine agricole, pour le labour, ou bien par les forestiers pour le débardage et aussi, en ville, pour le transport de passagers et marchandises.

Les neuf races des chevaux de trait en France : L’Ardennais, L’Auxois, le Boulonnais, Le Breton, le Cob Normand, Le Comtois, le Percheron, le Mulassier Poitevin, le Trait du Nord. Aujourd’hui, cette activité est transférée aux privés, les Haras n'ont plus cette mission.

Je place un lien suivant, afin de vous présenter les races chevalines de France : chevaux de sang, chevaux de trait et poneys

Longue vie aux Haras Nationaux (1/2 partie)

Les Haras Nationaux ont survécu ! Cette première partie déroule les événements, les difficultés, politiques, économiques durant toutes les périodes, tous pouvoirs confondus. Les Haras nationaux se sont adaptés aux besoins de l’armée française, au domaine agricole, aux éleveurs, aux collectivités territoriales.  

J'espère que cet article vous a donné autant de plaisir à la lecture que moi à l'écriture. J'ai fait mon possible pour rester en mode 'résumé', si vous souhaitez plus ample information, aucune hésitation, je reste à votre écoute.

Je place un lien avec la partie 2/3 ! Celle-ci va apporter des renseignements sur les différentes missions des Haras je souhaite également retracer l'histoire de la tenue de parade, et d'autres petites surprises, tout cela agrémentées par des photos prestigieuses !

Merci à vous tous,  à bientôt  pour la suite !

 

 

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