Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)

Publié le par René

Bonjour à tous,

Si la première partie traite de la survie des Haras, face aux différentes situations (aux besoins militaire et à l'agriculture), à toutes les époques (selon le dirigeant), également, aux progrès techniques (suite à l'arrivée du moteur) cette institution est, encore de nos jours, en continuelle recherche d'innovation, afin d'en assurer la pérennité !

En seconde partie, je souhaite aborder divers sujets, sur les différentes activités des Haras Nationaux, les métiers, les monogrammes et l'historique de la tenue de parade.

Voici le sommaire :

  • 2ème article : Chapitre 2 : La vie des Haras
  • 2a) Les missions d’un Haras
  • 2b) Les métiers 
  • 2ème article : Chapitre 3 : La tenue de parade des agents, et historique du logo des Haras Nationaux :
  • 3a) La tenue de parade 
  • 3b) Historique du monogramme des HARAS
  • 3c) Conclusion
  • ​3ème article : les photos d'un passionné

Bonne lecture !

Je place un lien de navigation avec la première partie.

Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)

 Chapitre II : La vie des Haras 

2a) Les missions d’un Haras :

De nos jours, malgré de réelles difficultés les Haras Nationaux, possèdent un panel en savoir-faire de très haut niveau :

  • Proposer des centres techniques,
  • Organiser des événements sportifs hippiques, culturels
  • Soutenir l'équitation,
  • Transférer les savoirs,  en mettant à disposition des encadrements, des formations, couvrant toutes activités pédagogiques liées au métier du cheval. (Formations aux métiers du cheval, à l'attelage, au dressage, en équitation, des jeunes chevaux, connaissance du cheval, conseils techniques à tous détendeurs de chevaux, ateliers sellerie et maréchalerie, toutes les activités de reproduction (notamment l'insémination artificielle)...
Les activités des Haras Nationaux sont considérables, et ne sont donc pas à négliger. J'attire votre attention sur le fait que chaque Haras, possède ses propres "spécificités techniques et culturelles" selon les régions, les collectivités locales et répond à des cahiers des charges précis. Les Haras nationaux ont les compétences, et les qualités pour apporter des réponses aux projets de toutes dimensions.

Exemple :

Le centre de formation implanté au Haras du Pin forme le personnel de tous les Haras nationaux, mais aussi,  prépare des candidats 'libres' aux divers métiers du cheval, proposant même des cours de gestion et comptabilité !

Afin de donner un aperçu général, voici les différentes missions que j'ai identifiées, chacune est un regroupement de plusieurs activités techniques, expertises...

  • Confirmer la continuité de l’élevage français et préserver la diversité génétique.
  • Assurer la réussite de l’identification généralisée et la traçabilité des équidés.
  • Gérer l’évolution du commerce de chevaux et des savoir-faires français en France et à l’étranger,
  • Améliorer les races avec le suivi en généalogie et performances répertoriées au SIRE (Système d'Identification Répertoriant les Equidés)
  • Procéder à des recherches et connaissances sur le cheval (expertise technique et scientifique au service de l'Etat).
  • Mettre à disposition un service d’aide technique, de formation, connaissance sociale (économique) afin de valoriser le secteur cheval au développement local, aux éleveurs, aux usagers...
  • C’est aussi assurer le service à de nouvelles orientations loisirs et compétitions : attelage, course hippique, galop obstacles ou plat, spectacle équestre…
  • Les Haras Nationaux sont des prestataires de service, en reproduction, insémination, monte, poulinage, soins aux jeunes chevaux, valorisation des chevaux,  auprès des éleveurs, organisations socioprofessionnelles et collectivités.     
Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)

2b) Les métiers :

Je n’ai développé que les quatre activités principales, je suis d'accord, c'est restrictif, mais le descriptif de la fonction est différent selon la structure, pour cette principale raison et pour apporter un complément d'information, je place trois liens sur des sites appropriés, ainsi, la possibilité de prendre connaissance des différentes activités liées au cheval est à disposition…

  • Palefrenier :

Le palefrenier travaille dans les écuries. Il nourrit les chevaux, assure l’entretien des litières et à la propreté de l’établissement. Au contact quotidien des chevaux, il signale au responsable de sa structure tout comportement ou situation anormale. Ses fonctions varient selon qu’il travaille dans un élevage, un centre équestre ou une écurie de courses. Evolution possible vers des postes de cavalier soigneur, groom, responsable d’écurie et, dans les courses, garçon de voyage (assure le transport et les soins des chevaux de courses) ou premier garçon (mise en œuvre du planning de la journée décidé par l’entraîneur).

  • Agents et Adjoints techniques des Haras nationaux :

Ces fonctionnaires ont en charge les soins et le travail des chevaux. Leur activité est assez semblable à celle d'un palefrenier et d'un cavalier-soigneur. De plus, ils peuvent également être chef d'une station de reproduction, ils assurent la mise en pratique des techniques, le suivi des poulinières qui leur sont confiées, pratiquent les échographies et les inséminations.

Le reste de l'année, ils s'occupent des étalons, veillent au maintien de leur forme physique. Ils assurent également une mission d'information auprès des éleveurs et participent à des manifestations organisées par le Haras et à la valorisation du patrimoine.

  • Techniciens des Haras nationaux :

Ils ont de nombreuses activités liées à l'élevage (relevé du signalement du poulain sous la mère, échographie, insémination, organisation des concours d'élevage, etc.), au suivi de la politique des Haras Nationaux (animation technique, la diffusion d'information et la mise en place d'actions de développement) ainsi qu'au développement et à la promotion des activités hippiques.

  • Directeur d'un Haras

Formé à l'école nationale professionnelle au Haras du Pin, cite unique pour cette formation, et pour délivrer le diplôme depuis la loi Bocher. Le Directeur, organise les saisons de monte, gère les effectifs des étalons, ainsi que les différents services du Haras. Il participe aux manifestations hippiques de sa circonscription. Il est secondé par un sous-directeur qui a les fonctions d'un agent comptable. 

 

  • Il y a bien d'autres métiers liés au cheval, et les formations sont variées, touchant tous les métiers de la filière. Voici quelques exemples :

Les techniques équestres, reproduction, élevage, juge pointeur, convoyeur d'équidés, assistant d'élevage, Chef de centre d'insémination artificielle, Eleveur d'équidés, Etalonnier, Inséminateur, Responsable d'élevage, Veilleur de nuit (poulinage), et des métiers en sellerie, maréchalerie...

  • Le vétérinaire 

​Consigne dans un registre sanitaire, pour chaque étalon, les maladies, moyen de traitement, vaccins etc. Il peut également participer aux formations des agents pour l'hygiène animale par exemple. A partir de 1941, ce sont des vétérinaires privés, qui sont nommés.

Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)
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Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)
Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)

Chapitre 3 : La tenue de parade des agents, et historique du monogramme des Haras Nationaux :

3a) La tenue de parade des agents :

  • Mes recherches sur internet sont infructueuses, heureusement, sur les volumes de Gérard Guillotel, j'ai trouvé des informations : Le premier uniforme spécifique à l’Administration des Haras est décrit par ordonnance du marquis de Polignac du 21 juillet 1784 : « Habit de drap bleu du Roi, parements pareils, poches en travers, collet droit du même drap doublé de voile écarlate, la veste et la culotte de drap rouge avec une broderie en or sur l’habit et la veste (H couronné), chapeau uni pareil avec un bouton pareil à celui de l’habit et une épée de cuivre dorée ».
  • A remarquer, pour l’anecdote, depuis près d’un siècle, les capitaines du Haras royal arboraient le célèbre habit bleu de roi, à boutonnières pomponnées d’or, des Ecuyers de la Grande Ecurie, cependant que les palefreniers portaient un habit de drap bleu, garni d’un seul rang de galons d’or, proche de celui des palefreniers des écuries de Versailles.
  • Légèrement modifié au cours des empires et des révolutions, la tenue de parade s’inspire toujours de l’uniforme des Ingénieurs des Eaux et Forêts.
  • Sous le premier Empire, un règlement du 04 mars 1809 sur l’habillement des palefreniers décrit : « Redingote droite drap gris fer, un rang de boutons, poches en bas. Collet de drap rouge, boutons des Haras ». Pour les chefs un galon en argent sur la manche. Le chapeau rond, des demi-bottes. Pour l’intérieur, un bonnet de police gris fer, la veste ronde, le pantalon (l’hiver, en drap ; l’été en coutil ou treillis). La redingote et les bottes se portent en grande tenue ».
Source : LES HARAS NATIONAUX de GERARD GUILLOTEL (volume 3)
Source : LES HARAS NATIONAUX de GERARD GUILLOTEL (volume 3)

Source : LES HARAS NATIONAUX de GERARD GUILLOTEL (volume 3)

  • 10 décembre 1825 Sous la période de la restauration un règlement général des Haras Royaux, décrit l’uniforme des officiers et employés : « Un habit gros bleu avec boutons d’argent ou argenté, ayant un cheval en relief, autour duquel est écrit Haras Royaux, et avec collet écarlate et broderies en argent, suivant les grades… »
  • Depuis 1874, des boutons à tête de cheval surmontés du mot « haras » ornent les uniformes. Le galon du képi est fixé par des boutons blancs à tête de cheval.
  • Les officiers des Haras portaient un bicorne et un képi mou jusqu'à la moitié du XXe siècle puis seulement le képi rigide, brodé de feuilles d'acanthes jusqu'en 1975 et ensuite de galons. La tenue de parade des agents des Haras Nationaux, est composée d’une veste de drap rouge galonnée et d’un pantalon noir.
  • Les palefreniers portaient une casquette galonnée de rangées de feuilles d'acanthes en fonction du grade.
  • La nouvelle tenue des officiers des Haras Nationaux est réglementée par un arrêté du ministre de l’Agriculture en date du 1 juillet 1974.
PS : la vareuse date des années 1950, la couleur réelle est 'noire' et non grise (comme la photo)
PS : la vareuse date des années 1950, la couleur réelle est 'noire' et non grise (comme la photo)

PS : la vareuse date des années 1950, la couleur réelle est 'noire' et non grise (comme la photo)

3b) Historique du monogramme des HARAS :

Comme pour la tenue de parade et malgré des recherches, je n'ai pas trouvé de réponse pour justifier le choix des couleurs, mais enfin, ce que je peux dire pour le monogramme des Haras Nationaux, il se compose d'un H majuscule, entouré d'un cercle ayant la forme d'un ceinturon bouclant à gauche, l'extrémité recouvrant le bas. Il est toujours coiffé par des feuilles d'acanthe. 

Le symbolisme de la feuille d'acanthe illustre la victoire et le terme des épreuves terrestres. La feuille d'acanthe surmonte les colonnes corinthiennes comme un symbole de gloire pour ceux qui ont triomphé des obstacles jalonnant leur route. 

Avant de rentrer plus en détail, permettez moi de signaler que ce "H" symbolique qui orne les harnais date de 1874. Les haras royaux, avant leur suppression par la Révolution Française, avaient la fleur de lys sur fond bleu roi. Ensuite en 1806, Napoléon Ier rétablit les Haras, le nouveau symbole de l'empereur...

Pour la suite, je suis heureux d’apporter le témoignage de Monsieur TANNEGUY de SAINTE MARIE, qui nous apporte la ‘lumière’ sur les monogrammes des Haras.

 

Courte Histoire d'un "H" qui fut "H", "HR", "HN", "HI", "E", "IC"

340 ans de vie d'un emblème, d'un chiffre, d'un sigle et d'un logo qui, quelque part, servait de repère et de ralliement.

  • 1665 Création de l'étalonnage public par COLBERT.
  • Le but étant d'améliorer la remonte des régiments du ROY.
  • La confusion est aisée entre le statut des étalons propriété du Roy et propriété du Royaume ? (tel les étalons, du roi et/ou du royaume, au Maroc de nos jours)
  • Leur emblème sera donc la Fleur de Lys sur fond bleu de Roi. Parfois, certains étalons étaient marqués au fer d'un "L" (Louis), surmonté de la couronne royale, sur la cuisse gauche.
  • 1806 Réorganisation complète de cet étalonnage par Napoléon 1er.
  • Création d'une véritable "Administration" dont l'emblème devient une tête de cheval de profil et de type arabisé.
  • Les harnachements portés par les chevaux de l'Empereur (1 500 répertoriés) portent le N sur fond d'aigle surmonté de la couronne impériale.
  • 1852 Napoléon III intensifie le système.
  • Il fait agrandir ou déménager un certain nombre de dépôts d'étalons trop petits.
  • L'image et la notoriété de "La Maison" se répand par le biais des uniformes, des bicornes, des fourragères, des couleurs vives (bleu et rouge), des broderies d'argent de feuilles d'acanthe, des aciers ciselés. Le "chiffre" HI (Haras Impériaux) surmonté de la couronne impériale garnit les harnais.
  • Les boutons d'uniforme des officiers des Haras portent la couronne impériale, ceux des palefreniers une tête de cheval, chacun étant entouré du titre "Haras Impériaux".
  • "Les Haras" étant assimilés à la Cavalerie, les boutons et broderies sont d'argent et les "cadres", anciens militaires, sont appelés "Officiers" des Haras.
Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)
Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)
  • 1870 SEDAN, la défaite, l'exil, la chute de l'Empire.
  • Instructions fermes sont données aux administrations, dont celle des Haras, de détruire tous les signes, gravures, emblèmes, chiffres et sculptures identifiant et rappelant ce régime.
  • Les tampons encreurs, papiers à en tête, uniformes et leurs boutons, chiffres des harnais, fers à graver ou à dorer, disparaissent ainsi de la vue du public.
  • L'aigle et la couronne de pierre du porche monumental de Montier en Der furent retrouvés, restaurés et reposés à la fin des années 1980.
  • 1874 La Loi organique, dites loi BOCHER.
  • Elle est signée du Maréchal de MAC-MAHON, Président de la République, dicte la refonte générale des Haras Nationaux, de son Ecole, de ses Haras, des Dépôts et des Stations.
  • Le "H" simple et sec en devient l'emblème sur les harnais.
  • La feuille d'acanthe d'argent, les couleurs bleu national et rouge, les boutons à tête de cheval surmontée du seul mot "HARAS" ornent les uniformes.
  • 1890 La Belle Epoque.
  • Les plus beaux attelages rivalisent en matière de présentation et de menage. Les Haras se doivent de participer avec leurs étalons de sang attelés à quatre et en tandem principalement.
  • Le "H", broché sur les harnais, s'inscrit dans un ceinturon bouclant à gauche et dont l'extrémité gainé d'argent le recouvre en partie basse.
  • Ce chiffre est surmonté d'un bouquet de feuilles d'acanthe dont deux naissantes de part et d'autre.
  • C'est l'époque où quelques grandes maisons, équipages de grande vénerie, clubs de cavaliers et autres sociétés de prises de paris arborent leur "chiffre" à l'intérieur d'un ceinturon semblable et parfois surmonté de la couronne du titre de leur propriétaire.
  • Cet emblème perdure encore de nos jours pour certaines d'entre elles.
  • Cependant le "H" sec des Haras, moins coûteux et plus facile d'entretien, restera sur les harnais d'exercice et ceux des attelages d'étalons de trait jusqu'à ce que ces derniers soient inclus dans les présentations dites de prestige (à partir des années 1980).
  • L'Ecole des Haras arbore son propre chiffre un "E" dans le ceinturon.
  • Il avait été proposé à l'Institut du Cheval de mettre son chiffre "IC" dans ce ceinturon, l'idée (déjà dépassée !) ne fut pas retenue.
 
Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)
Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)
  • 1947 L'Après Guerre.
  • Un excellent ouvrage "LES HARAS NATIONAUX" "L'élevage et la Sélection du Cheval en France" est édité sous le Haut Patronage de Monsieur le Ministre de l'Agriculture - PARIS MCMXLVII.
  • Il porte sur sa page de couverture le sigle des Haras Nationaux en deux couleurs (bleu national et rouge) et en page de garde le même sigle en rouge mais imprimé à l'envers comme souvent, encore de nos jours, lorsque le B.A.T. n'est pas relu par un "spécialiste".
  • 1980 L'époque moderne
  • La Communication devient le mot clé et la solution à tous les maux et à toutes les crises.
    • Le chiffre des Haras Nationaux, relooké, parfois stylisé voire arrangé, devient logo colorisé omniprésent sur les assiettes, auto-collants, tasses à café, porte-clés, pin's, blousons, casquettes "américaines", camions, tee-shirts, parapluies, sacs, pochettes, drapeaux, oriflammes, calicots, banderoles, cendriers, vide-poches, broches, plaques d'écuries, flots, obstacles, décors, et autres babioles de tous poils.
  • 2005 Le troisième millénaire.
  • La "Nouvelle Génération", HN2G, adopte les couleurs rouge et jaune, celles des pompiers (couleurs du danger !) et envisage d'abandonner le logo, illustre descendant du chiffre, du sigle et de l'emblème devenu trop ringard.

Tanneguy de SAINTE MARIE

 
Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)

3c) Conclusion :

En conclusion, je souhaite que cette traversée des siècles, vous à comme moi, captivée tant par notre histoire de France, que par les événements qui l’ont marquée. Pour moi, il est important que tous ces faits historiques ne tombent pas dans l’oubli, ou dans l’indifférence. Cet héritage est complexe, il possède ses alliances, ses règles économiques, ses conflits militaires, ses croyances ! Mais derrière tout cela il y aussi des vies humaines, avec des espérances de faire évoluer les choses !

Au fil des siècles, les Haras ont toujours réussi à s’adapter aux besoins de l’armée, à l'agriculture, aux éleveurs, aux courses hippiques et compétitions (évolution des races de chevaux (traits, trotteurs, d’obstacles, de sport…)) et à survivre au « cheval vapeur » !

Aujourd’hui au regard de ces deux articles, de tout ce que j’ai vu, lu, entendu, pour ma part, l’histoire des Haras ne sera jamais terminée d’être écrite par son devenir. Cette institution fait partie intégrante de l’aménagement de notre territoire, de notre patrimoine, de notre culture.

Tant qu’il y aura des femmes, des hommes passionnés de chevaux, de sports équestres, d’attelage, dressage, concours, compétitions… Je suis convaincu que ces "amoureux" équins ainsi que l'Institut Français du Cheval et de l'Equitation sont les meilleurs porte-drapeaux du savoir-faire, du savoir-être de cette noble entité, et sont également la mémoire vive des Haras Nationaux.

Mais, nous savons que "l'histoire est un éternel recommencement", la difficulté économique d'hier pénalise encore cette institution aujourd'hui et demain...L'"équilibrage budgétaire", force l'évolution des Haras nationaux que dans un seul sens, celui de la "restriction". Permettez moi, d'extrapoler, cela peut se solder par quelques regroupements des Haras, l'actualité quotidienne nous montre que ce principe est applicable à toutes les administrations, malheureusement ! Mais en même temps, cela donne l'opportunité d'affirmer l'excellence du 'coeur du métier' des Haras (ex : dressage, attelage, équitation de très haut niveau...) 

Souvenir de mon enfance :

Je me souviens, les visites au Haras de Cluny, dans chaque box il y avait un pensionnaire, je marchais, juste devant mes parents, bien au milieu de l'allée centrale, bordée par des stalles, intimidé par ces 'grosses bêtes' !

Je souhaite, que cette institution 'marque les esprits' des générations  futures par des moments inoubliables de bonheur avec le 'cheval' !

Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)

J’espère que vous avez eu du plaisir à la découverte de ces articles. Ceux-ci ne sont pas "parfait", Il y avait tellement à dire, et j’en ai dit si peu (au regard du sujet)…

Je n’ai aucune prétention de détenir la ‘seule vérité’, j’ai abordé chaque sujet avec une certaine retenue, par respect des faits historiques, j'ai fait mon possible pour rester factuel…

J’ai préféré rester en mode résumé et respecter mon objectif premier qui est : Mettre à l’honneur les Haras Nationaux !

Pour conclure je ne peux que vous inciter amies lectrices, amis lecteurs, à vous rendre dans le Haras de votre région pour assister aux spectacles et autres manifestations équestres,  ou même faire une simple visite, voir les écuries, c'est la découverte d'un prestigieux trésor ! 

Autre exemple savez-vous que le Haras du Pin aura 300 ans en 2015 ? Il ne faut pas louper cet événement, pour ma part, je suis impatient de me promener, de visiter ce lieu chargé d'histoire. Savez-vous que le Haras possède des voitures hippomobiles dont deux sont rarissimes : le coupé de voyage du marquis d'Albon, construit par les carrossiers Berlioz et Gouillon, à Paris. A ce propos, j'ai fait un article sur la coupé dormeuse de Saumur, c'est ce même type de voiture (je place un lien de navigation pour vous permettre d'admirer ce véhicule) La seconde voiture est un milord fermé des carrossiers parisiens Jacques Rothschild ou Lelorieux. 

Je vous invite à mon prochain article pour un voyage avec des photots remarquables d'un passionné Monsieur Jean CHEVRET, du HARAS DU PIN. Uniquement des photos, très peu de texte (promis...)

Pour ma part, aucune hésitation,  je prépare ma valise !

Je souhaite terminer en partageant avec vous, ce souvenir merveilleux du travail en commun avec toutes ces personnes formidables, tous les contacts engagés, tous les Haras volontaires. Vous avez répondu "présent", votre soutien, votre aide, vos réponses ont permis ce grand projet. Respect et Reconnaissance !

MERCI A VOUS TOUS ! Rendez-vous au prochain article :  LONGUE VIE AUX HARAS NATIONAUX (3/3 fin) pour un voyage au Haras du PIN !

Longue vie aux Haras Nationaux (2/3 partie)
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